Un Homme sortant d’une ruelle sombre, en pleine nuit, de nos jours, s’effondre à genous et sanglotte dans un mouchoir taché de sang.
I –
« Pourquoi ? Pourquoi tant de souffrance à expirer ?
Je ne le supporte plus…
Mes péchés ne se rachetteront-ils jamais ?
Devrais-je en arriver à la salvation provoquée pour ne plus souffrir ?
La survie.. Etrange comme ce terme peut avoir ses propres qualités comme ses propres défauts. La survie d’une fatale malédiciton.
Deux sens en un qui n’ont pas le droit d’être soudés mais qui forment le plus parfait duo chaotique que l’on puisse connaître finalement.
Survie d’une étrange maladie… pour un homme maudit, prisonnier de sa propre survie.. dans un corps vide, mais un vide d’immondices, un vide plein de vice, qui attend impatiemment l’arrivée du doux écoulement sucré de notre vie à tous : quelle délectation !
Je ne suis plus à présent qu’un insecte géant.. mais qui donc m’écrasera ?
QUI DONC NOUS DEBARASSERA-T-IL DE MOI ?
Et si personne ne le fera, devrais-je m’en charger ?
Ce serait en effet la plus logique conséquence à espérer..
II –
« Tu es né poussière et tu reviendra poussière.. Par toi même ! »
Brûlé ? Transpercé ? Décapité ? Que choisir ?
Si l’on a pas le droit de choisir sa naissance, il est bien l’un des rares occassions qu’on vous donnera de choisir votre mort, egalement.
Mais ce choix n’est pas libre.
Restraint et souffrant, ce choix représente évidemment l’être y étant contrait, ce qui n’est donc plus un choix mais une réalité où le libre arbitre n’est qu’illusion.
Destiné à souffrir et à se rachetter. Quelle épreuve que l’une des pires des épreuves !
Si ce n’est point la pire..
Perdu entre le fait de devoir tuer pour survivre ou me tuer pour ne plus nuire..
MAIS EN QUOI CELA, CETTE PETITE PHRASE, TRADUIT-ELLE D’UN QUELCONQUE SENTIMENT DEMONIAQUE ?!
N’est ce point là, la regle de toute nature : manger pour vivre et tuer pour manger ?
Quelle différence ?…..
- A suivre -